Mes compositions et essais : Fast and furious sauce financière


Abdoul Tonflouze, un Cheikh sans provisions, au volant de sa superbe au taux, fonçait HSBC vers DAX.

Il était à la recherche de sa promise, une belle courtière qui l'avait à guichet d'un billet doux quelques temps plus tôt dans un Barclays de la capitale.

Tombé en amour, il s'était dit : LCL et pas une autre !

Dans cet élan, c'était un Paribas de croire RICI que Laydernier, fussent-ils Courtois, parviennent à CIC en tête de course.

Soudain, dans une courbe à découvert et alors qu'il n'était CAC 40 km/h, dans son Dow, Jones tendait à se rapprocher.

Mais l'homme plein de ressources avait du coffre et des bourses.

Attention à ne pas te faire Nikkei, se dit-il en lui-même.

Agio lieu de rester dans sa roue, tu n'es pas SICAV que ça tout de même !

Tu as intérêt à entrer en action sinon ton compte est bon !

Mais voilà qu'en fin de parcours et malgrès ses efforts il arriva dernier.

Tout penaud, il n'était pas très euro de sa performance.

La belle tant convoitée le repoussa sans ménagement en lui disant tout SEC : AAA, je te Moody's car tu n'es qu'un NASDAQ ! Tu n'as plus aucun crédit à mes yeux, va te faire voir chez les Grecques et estime-toi heureux que je ne te subprime pas !

Pris d'abattement, il se vît dans l'obligation de banquer une fois de plus sans espoir de recouvrer ses dettes.

Ce soir là, autant vous dire qu'il ne fît pas Krach-Krach...

                                                                                                                          Lionel Roquefort

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